Motorisée (PTZ)

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speeddome

Les dômes rapides PTZ sont très utilisés sur les sites de grande taille et en environnement urbain. Ils apportent discrétion, flexibilité et puissance, en permettant de se rapprocher manuellement ou automatiquement du sujet surveillé et de le suivre grâce à de puissants zooms, jusqu’à 43x aujourd’hui. Ils nécessitent une maintenance plus coûteuse que les caméras fixes. Parmi les points différenciant des dômes rapides PTZ, on pourra remarquer la conservation en mémoire dans le socle des paramètres de configuration lors de changements de modules ou d’opérations de maintenance, des transmissions internes optiques pour une meilleure fiabilité, ainsi que des conceptions aidant à une installation rapide et aisée.

En complément des dômes mobiles, chaque type de caméra fixe pourra trouver son application en fonction du but recherché, qu’elle soit apparente ou placée dans un dôme, et de taille normale ou réduite comme les mini dômes à zoom intégré. Les caméras fixes sont aussi plus adaptées à l’analyse intelligente que les dômes mobiles.

Le panoramique : quel objectif ?
Plusieurs technologies visent à remplacer un dôme mobile ou plusieurs caméras fixes par une seule couvrant un champ équivalent, avec des avantages pratiques et économiques importants lors de l’installation. En comparaison avec un dôme mobile, ces caméras permettent d’enregistrer la totalité d’un champ tout en laissant la possibilité de zoomer numériquement sur un détail, et ne possèdent aucune pièce mobile, d’où une meilleure fiabilité et une maintenance plus légère.

Des modèles de caméras fixes hémisphériques, couvrant des champs très larges, de type fish-eye jusqu’à 360°, sont aujourd’hui proposés et permettent la reconstruction de champs standards virtuels à l’intérieur de leur champ de prise de vue. Ces caméras n’atteignent cependant pas la précision des dômes à fort zoom dans les longues distances, leur résolution angulaire étant un facteur limitant. Suivant la résolution de leurs capteurs mégapixel, elles peuvent permettre une reconnaissance ou une identification jusqu’à quelques mètres, dans des zones complètes sans partie aveugle.

Dans le même but, les objectifs dits panomorphiques s’adaptent sur certaines caméras fixes standards pour produire un champ hémisphérique, qui doit être exploité avec un logiciel associé de redressement, celui-ci devant être intégré au logiciel de visualisation ou de supervision vidéo du système. L’intérêt étant de pouvoir conserver la même marque de caméra et le même format d’image que les autres caméras du système, ou bien d’intégrer ces images dans un logiciel de supervision ouvert compatible. A noter que de plus en plus de fabricants proposent des modèles intégrant directement un tel objectif.

Enfin, plusieurs modèles de caméras panoramiques rassemblant plusieurs capteurs et objectifs à l’intérieur d’un même boîtier sont aujourd’hui disponibles sur le marché. Leur intérêt est d’associer une très haute définition globale, par exemple de 4,8 Mp (6×0,8) ou 8 Mp (4×2), à un champ large pouvant être semi-hémisphérique aussi bien que circulaire ou hémisphérique, pour une définition angulaire supérieure à ce qui s’est fait en hémisphérique jusqu’à présent, et permettant une utilisation sur des points plus lointains. Les champs sont juxtaposés de façon transparente, et des champs virtuels peuvent être reconstruits en temps réel.