IP

Une très grande partie des systèmes existants et des nouvelles caméras installées est encore constituée de caméras analogiques, de plus en plus souvent mises en réseau via des encodeurs pour les besoins de transmission. Elles permettent de conserver un très large choix de caméras et d’encodeurs, pouvant être spécifiquement adaptés à certaines utilisations contraignantes comme en milieu industriel ou urbain. Les encodeurs, pour une ou plusieurs caméras, peuvent être placés dans un endroit protégé et ventilé, ou bien parfois dans le caisson de la caméra pour des raisons pratiques, économiques et esthétiques. Les caméras analogiques ont continué à progresser ces dernières années, certaines intégrant même, à l’instar des caméras IP, des processeurs de traitement du signal, ou DSP.

 

Tant en IP qu’en analogique, les DSP sont destinés au contrôle permanent de l’image, avec des algorithmes d’analyse intelligente pouvant détecter des défaillances ou un sabotage, comme le dépointage, le masquage, le flou, ainsi que des traitements d’amélioration de la qualité d’image, gérant la plage dynamique, les contre-jours et le rapport signal/bruit, et pouvant même diminuer les effets du brouillard ou de la pluie. Certains peuvent réaliser une analyse intelligente d’image intégrée à la caméra (voir plus loin), bien que celle-ci soit préférentiellement effectuée aujourd’hui par un second processeur pour des raisons de puissance et de charge de travail. Il semblerait que la plupart des progrès récents en vidéosurveillance ait été rencontrée dans le domaine des fonctionnalités d’amélioration de la qualité image embarquées sur des DSP.

 

Les caméras IP sont aujourd’hui massivement installées, avec tous les avantages d’une mise en réseau facilitée. Elles sont indispensables dès que l’on désire travailler au standard Full HD 1080p ou en multi-mégapixels.

 

Pour les irréductibles du câble coaxial, et surtout ceux qui, lors d’une évolution de système, souhaitent économiser les coûts de recâblage, qui représentent couramment la moitié du budget global, des solutions ingénieuses en permettent le réemploi. Tout d’abord la technologie HD-SDI, issue du monde du broadcast, fournit de très belles images analogiques non compressées en 2 Mp, qui peuvent passer sur des câbles coaxiaux existant jusqu’à une certaine distance et selon leur qualité. La HDCCTV Alliance travaille à assurer la compatibilité entre les matériels. Par ailleurs, certains fabricants proposent des produits « IP over coax », caméras ou interfaces, capables de transmettre des flux IP sur du câble coaxial.

 

Dans tous les cas, la mise en réseau IP est aujourd’hui incontournable à un stade ou à un autre. Elle permet par exemple le raccordement direct du système de vidéoprotection ou de ses éléments à un réseau sans fil ou au backbone en fibre optique de la commune, si disponible. A noter l’existence de dômes directement équipés d’une interface et d’une connectique pour fibre optique. La caméra devient ainsi accessible via n’importe quelle technologie de réseau, et également disponible pour d’autres applications. La mise en réseau permet une supervision distante multi-site, depuis le poste de surveillance qui peut être éloigné des autres éléments comme les serveurs de gestion et d’enregistrement, ou encore depuis le CSU d’une commune disposant d’opérateurs alors que la commune du système en est dépourvue. La communication avec les forces de police peut également être facilitée. Globalement, des économies de câblage et d’infrastructure, d’exploitation et de maintenance peuvent être réalisées, et une évolutivité supérieure assure des économies futures.

 

A noter que certains concepteurs de systèmes préfèreront utiliser des caméras analogiques en extérieur, dans la mesure où elles peuvent encore répondre aux besoins, et les câbler en coaxial jusqu’à des encodeurs à l’intérieur des bâtiments, afin de ne pas laisser de point d’accès potentiel au réseau IP à l’extérieur.

Une très grande partie des systèmes existants et des nouvelles caméras installées est encore constituée de caméras analogiques, de plus en plus souvent mises en réseau via des encodeurs pour les besoins de transmission. Elles permettent de conserver un très large choix de caméras et d’encodeurs, pouvant être spécifiquement adaptés à certaines utilisations contraignantes comme en milieu industriel ou urbain. Les encodeurs, pour une ou plusieurs caméras, peuvent être placés dans un endroit protégé et ventilé, ou bien parfois dans le caisson de la caméra pour des raisons pratiques, économiques et esthétiques. Les caméras analogiques ont continué à progresser ces dernières années, certaines intégrant même, à l’instar des caméras IP, des processeurs de traitement du signal, ou DSP.